Die französisch-deutsche Grenzregion war auch in der Moderne (und ist bis heute) eine hybride Region, gekennzeichnet nicht nur durch Mehrsprachigkeit, Polykonfessionalität sowie multiple Loyalitäten und Identitäten, sondern auch durch rechtskulturellen Austausch und Rechtspluralität, unabhängig davon, wo die Grenze gerade verlief. Sie diente geradezu als ein Laboratorium für die Erprobung neuer Modelle. Nach 1815 galt französisches Recht in Baden (Badisches Landrecht) sowie in den Rheinprovinzen Preußens, in der bayerischen Rheinpfalz und in Rheinhessen (Rheinisches Recht) fort und beeinflußte die Rechtsentwicklung in den Staaten des Deutschen Bundes vor allem nach 1848/49, während umgekehrt die deutsche Zivilrechtswissenschaft in Frankreich breit rezipiert wurde. Damit ist jedoch nur die eine, gut erforschte Seite dieser Vorgänge angesprochen. 
Die andere, dunkle (weil zum einen bislang unerforschte, zum anderen von zwei Kriegen umrahmte) Seite betrifft Einführung und Geltung deutschen Rechts im „Reichsland Elsass-Lothringen“ (1871-1918) und damit gleichsam das Spiegelbild der Geltung französischen Rechts im Rheinland. Das „Reichland“, insbesondere der elsässische Teil, seltener der annektierte Teil Lothringens (Moselle), war in den letzten Jahren zwar wiederholt Gegenstand von Forschungsarbeiten. Im weitesten Sinne rechtshistorische Fragestellungen wurden jedoch – abgesehen von einigen Entwicklungen auf Verfassungsebene – bislang nicht behandelt. Auf der Ebene des einfachen Rechts fehlen präzise Untersuchungen zur Entstehungsgeschichte des französisch-deutschen Mischrechts im „Reichsland“, obschon Teile dieser Rechtsordnung als droit local alsacien-mosellan – vom Staatskirchenrecht über das Versicherungsrecht bis hin zum Wirtschaftsrecht – bis heute fortgelten. Ebenso fehlen für das „Reichsland“ Untersuchungen zur Rechtspflege, also zu Gerichtsverfassung, Gerichtspersonal und Rechtspraxis. Die Geschichtswissenschaft spricht teilweise recht pauschal und eher abwertend von einer „kuriosen deutsch-französischen Mischung aus Vorgaben und Gesetzen“, was einem einseitig national grundierten Blick auf Recht geschuldet sein dürfte und das Potential dieser Mischrechtsordnung verkennt.  

La région frontalière franco-allemande était aussi pendant les temps modernes jusqu’à nos jours une région hybride. Elle n‘ est marquée non seulement par la multilingualité, par la multiconfessionalité ou bien par les loyautés et les identités multiples mais aussi par l’échange culturelle en droit et la pluralité de droit peu importe où la frontière se situait à l‘instant. Cette région servait comme laboratoire pour pouvoir expérimenter de nouveaux modèles. Après 1815 (Congrès de Vienne) c’était le droit français qui restait en vigueur dans le territoire de Bade (Badisches Landrecht), dans les Provinces Rhénans de la Prusse, dans le Palatinat Rhénan de la Bavière et dans la Hesse Rhénane (Rheinisches Recht) et influençait le développement du droit dans les Etats de la fédération allemande (Deutscher Bund) particulièrement après les années 1848/49. A l’inverse c’était la doctrine allemande qui était d'un grand intérêt en France. Cependant cela ne reflète que la partie bien explorée de cette histoire. 

L’autre partie, obscure (car d’un côté encore inexplorée et de l’autre côté entourée de deux guerres) concerne l’introduction et l’application du droit allemand dans le „Reichsland Alsace-Lorraine“ (1871-1918) et par conséquence cela reflète l’application du droit français en Rhénanie. Le „Reichsland“, en particulier la partie alsacienne, moins souvent la partie annexée de la Lorraine (Moselle), a été de maintes reprises l’objet des recherches. Pourtant, les questions de l’histoire du droit au sens plus large du terme ne sont pas encore discutées – à l’exception de quelques développements constitutionnels. Concernant la genèse du droit franco-allemand dans le „Reichsland“ manquent des recherches précises bien que des parties de cet ordre juridique comme droit local alsacien-mosellan continuent à s’appliquer – du droit constitutionnel concernant la relation de l‘État et de l’Église à travers le droit des assurances au droit commercial. Également manquent des recherches concernant la justice, l’organisation judiciaire, le personnel judiciaire et la pratique judiciaire. Les historiens parlent parfois d’une manière globale et un peu péjorative “d’un bizarre mélange franco-allemand des règles et lois“ ce qui peut être causé par un regard nationalement limité et méconnaît le potentiel du cet ordre judiciaire particulier nourri de deux ordres judiciaires différents.